En exile sur la frange du temps délaissé
Je regarde en marge du large pli secret
Dans le mensonge de leurs désirs indiscrets
Les coeurs meurtris qui s'abandonnent dépossédés
Il ne leur reste que la courbure fourbe
Des regrets dérisoires
Qui peuplent la mémoire
Trop tôt emprisonnés dans l'ennui de l'histoire
Certains trouveront l'itinéraire courbe
Mais à force de marcher toujours à côté
Le chemin devient obscure fatalité
Où se rejoignent rouges les branches sourdes.