Avec ce foyer en ellipse
Obscurcissant les jointures
Il y a l'évocation de l'absence
Dans le surgissement du silence
Transparences des figures
Qui informent les êtres pressés
Cœurs nus affrontant le langage
Dans son mouvement pendulaire
Mémoire biaisée en curatelle
Qui gangrène le passage du stylet
De ses tremblements incongrus
Au milieu des moisissures
Les yeux asservis et repliés
Dans l'incohérence du discours
Le déjà vu suspendu au ciel
Se disloque dans les décombres
On poignarde les marges
Et nous laissons les sentinelles
Envahir nos souvenirs
Pour mieux nous enfermer
Avril 2017